vendredi 12 novembre 2010

1ères Vitesses.

Au sortir du garage Y.E. Motori je suis allé vers mon garage, situé dans le XXème arrondissement de Paris. Le concessionnaire, Eddy, ainsi que ses collaborateurs se sont montrés particulièrement sympathiques avant l'achat, dans leurs conseils, leur disponibilité, contrairement à ce que j'avais pu lire précédemment sur internet.
J'avais besoin de lire la notice ! Et oui, comme une machine à laver le linge ou un lave vaisselle, un moto a un mode d'emploi qui ne se limite pas à l'art du pilotage qui lui, hélas, ne s'append qu'avec les kilomètres et les copains motards. Donc, pause au garage, pizza rapide d'un main, notice de l'autre. Je découvre l'électronique embarquer dans une machine, puis m'équipe pour aller affronter le froid et la pluie sur ma Guzzi.
Je décide de partir faire un petit tour en direction du sud est parisien, quitter la ville, la banlieue afin de passer l'ensemble des rapports (vitesses) et ressentir la bête au plus près.

Le son, d'abord le son. Sourd, mais dans un large spectre tonal, légèrement rocailleux, chantant à chaque rotation, même légère de la poignée d'accélérateur. Pas de doute, la moto chante.
Viennent ensuite les premiers rond-points où l'on n'hésite un peu à prendre de l'angle, faut dire que le cocktail feuilles mortes et pluie ne sont pas propice au genou à terre. Néanmoins on sent l'aptitude, la puissance sous-jacente enveloppé d'une douceur incroyable, du molleton. La fluidité du passage entre chaque rapport me change de la BM, tout coule, et même en rodage, à allure modérée, tout est planant au dessus du ronron harmonieux du moteur.

La fusion opère, le corps-machine est en train de créer ses connections... Bientôt, elle et moi ne feront plus qu'un.

Je rentre au garage en envoyant un SMS à un copain motard : "Je suis surexcité comme un adolescent qui sait qu'il va faire l'amour pour la première fois : j'ai une nouvelle moto !" Je n'aurais aucun mal à m'endormir.

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