jeudi 18 août 2016

Elle est vendue

Parce qu'elle tombait en panne tout le temps, parce qu'elle n'était pas fiable, parce qu'elle coutait un bars à l'entretien et en assurance, je l'ai vendu !

lundi 24 juin 2013

Toujours en panne !

Moins de 10000km, je roule très peu étant malade (dialysé) et déjà cinq pannes dont trois sur autoroute ! Je peux dire que j'ai bien amorti la prix exubérant de mon assurance ! J'adore cette moto, mais je me demande si ce n'est pas mon masochisme qui me fait la garder.
Que faut-il ? Une belle italienne chère toujours en rade ou une japonaise pas chère, moche, mais sans soucis ? Peut-être une allemande, comme avant...

dimanche 19 août 2012

Une page Facebook pour les fans !

Voici une page Facebook qui permettra aux fans de la Bellagio de poster leurs avis et photos :
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samedi 18 août 2012

Je ne vendrais pas !

La raison voudrait que je te vende, moto. Dialysé au rythme régulier de quatre heures trois fois par semaine, je suis dans l'incapacité de te chevaucher plus de vingt-quatre heures.
Finis les longs trips à travers la campagne, finis les départs à l'arrachée n'importe où, n'importe quand. Ton assurance me coûte un bras, pour ne pas dire un rein. Le prix de l'essence explose, et tu n'es pas très écologique.
Souvent j'annonce ta vente à mes amis, à mes proches, même à des gens que ne connaîs qu'à peine. Et pourtant, je te garde, là, tout près, à l'abris d'un garage que j'oublie même de temps en temps de payer tellement il est loin de mon esprit.
Parce que j'aime faire de micro-trajets à travers la ville, parce que j'aime l'idée que je serais un jour greffé, peut-être même grace à un motard imprudent ou surpris par un automobiliste incompétent,  et que par conséquent je pourrais à nouveau rouler des jours entiers, parce que j'aime savoir que tu seras un jour "vintage", comme moi, je te garde.
Je te garde prés de moi, à disposition, quasi neuve. Nous aurons encore des joies, des peines, des chutes, de la pluie et du froid qui viendront imbiber nos corps, nous avons encore la vie.
Je ne te vendrais pas.

jeudi 14 juillet 2011

Première Panne ?

Départ de Paris vers 11h30, passage à la pompe. Destination ? Les Landes de Gascogne, et même plus précisément la Basin d'Arcachon. Ma tante y fête son cinquantième anniversaire en grande pompe, toute la famille et amis de la famille seront réunis.
Pas de circulation, bonne allure.
Etape, pas étape ? J'en sais rien, je roule, je fais des pauses régulières, j'ai souvent faim, envie d'aller aux toilettes, j'adore le café, bref tout est prétexte à l'arrêt dans un aire de services. J'aime ce terme. J'aime aussi "aire de repos", mais cela ne désigne pas tout à fait l'aire de services. "On y fait essence" comme disent certains, on s'y détend, on y flâne, on y mange, on s'y lave. Chaque aire de services à son atmosphère, son ambiance. La nuit et le jour y sont différents.
J'essaye toujours de garer ma moto en vue, le plus près possible de l'entrée de la station service, toujours peur qu'un imbécile touche à mes sacoches qui ne ferment pas à clef.
Après tour, sur l'autoroute A10, c'est la panne. Le voyant "attention" rouge s'allume et en lieu et place des indications de l'ordinateur de bord sur les cadran de contrôle s'affiche un énorme "SERVICE", la poignée de gaz ne fonctionne plus, en fait n'envoie plus de puissance, la moto décélère dangereusement, je me rabat sur la bande d'arrêt d'urgence.
J'éteins le contact, mets la béquille latérale en plaçant la moto le plus près du rail de sécurité. J'essaye de remettre le contact, en vain, les mêmes indications sur les cadrans, et la moto qui refuse de démarrer !
Par chance je suis à 500m environ d'une borne orange de secours. Tout en marchant vers elle, j'appelle mon assurance pour leur signaler ma panne. Ensuite j'appelle l'assistance Moto-Guzzi pour connaître la démarche à suivre en cas de panne (la moto est neuve (5000 km) et l'assistance dure deux ans.) Arrivé à la borne orange, une dame me préviens qu'une dépanneuse arrivera dans trente minute. Pendant ce lapse de temps des employés de la société d'autoroute sont venus avec une camionnette sécuriser ma moto en plaçant des plots de chantier en amont de l'endroit de la panne.
L'assistance Guzzi me rappelle pour me dire que le mieux c'est que je fasse appel à mon assurance, que c'est mieux, qu'ils couvrent mieux, qu'ils sont désolés mais qu'ils ne peuvent rien faire qu'il ne connaissent pas le concessionnaire Guzzi le plus proche qu'ils vont chercher qu'ils rappellent dans un moment. Entre temps, je cherche grâce à la connexion 3g de mon Iphone le concessionnaire Guzzi à Tours. Grammont Moto, avenue de Grammont. 
Arrive la dépanneuse, on monte la moto, on rejoint le garage-base.
L'assurance me rappelle : elle envoie une dépanneuse afin d'amener la moto à Grammont Moto, elle aussi  a trouvé ce garage, elle les a prévenue de notre arrivée.
Lorsque le monsieur de l'assistance arrive avec son camion, il me dit que le meilleur concessionaire de Guzzi du coin c'est un dénommé Gislain qui a un garage à 10 km d'ici, que ce sera plus rapide d'aller chez lui, et qu'en plus, c'est un type que tout le monde vient voir dans la région ! Banco, je lui dis que je veux que ma moto aille voir ce type !
Nous voici en route pour Civray sur Esves, où au milieu de rien on trouve le garage Descartes, concessionaire Guzzi !
Autour, des champs à perte de vue, à côté, un village d'une cinquantaine d'âme, tout au plus... Un hameau ! Le garage se trouve à la sortie de ce hameau !
Gislain nous a sauvé.
La panne ? Un cable mal fixé lors de l'assemblage de la moto qui faisait masse avec le moteur, créant un arc électrique puis un court circuit. Lorsque le voyant SERVICE s'allume, la moto ne peut plus démarrée, il faut alors rejoindre le concessionnaire le plus proche afin qu'il élimine l'erreur de la mémoire électronique de la machine.

dimanche 10 avril 2011

Les Sacoches.

Avec l'achat de la moto, j'avais acheté des sacoches latérales en cuir afin de pouvoir voyager avec slips, chaussettes et brosse à dent.
Et oui, ce sont les seules choses que l'on pourra transporter tellement leur volume et leur forme sont étriqués. A croire qu'elles ont été conçues par des ingénieurs français ! Où est la générosité italienne, l'excentricité, le débordement ? Le cuir gondole ça et là, un point de rouille viens d'apparaître alors que la moto n'a été mouillée qu'une seule fois, lors de sa toilette ! Bref, plus que sceptique, j'attends encore quelques mois afin si nécessaire de faire jouer la garantie et les faire changer par un autre modèle si celui-ci existe.
En conclusion, les sacoches sont nécessaires, mais à ce prix là (800€) on aurait pu espérer une meilleure qualité, un plus grand rangement, et puis surtout, des sacoches qui ferment à clef !

vendredi 1 avril 2011

Baie de Somme

Midi. J'ai loupé l'A16, autant le dire tout de suite. J'ai pourtant quitté Paris par la porte de la Chapelle, mais j'ai loupé l'A16. Alors j'ai continué sur l'A1, passant pas loin de la mer de sable, de Chantilly, du Parc Astérix, jusqu'à l'échangeur qui permet de prendre l'A29 direction Amiens. De l'autoroute. Il fait beau, la Bellagio est sereine. Pas de soucis, rien, on est stable, elle et moi, ne faisant qu'un, un être-mécanique, de la chair sur de l'acier, figés, nous sommes figés, en position immobile, seule le paysage défile à travers nous, rapidement.
Arrivée à Le Cretoy. Je descends de ma monture, je m'arrache à la selle. Plus loin sur le parking de l'Hôtel des Tourelles, vous connaissez l'Hôtel des Tourelles ? Allez donc voir là : LES TOURELLES ! ; au loin donc, un trio d'Harley. Je cherche du regard les motards allant avec ces engins... Je les aperçois devant une table d'orientation. Les hommes sont bedonnants, leur compagnes rabougries et épaisses. On est comme ça quand on vieillit, moche.
Je touche le mur de l'hôtel, je touche la rambarde au dessus de la baie, la mer est haute, un hors bord rentre au port à toute allure, le soleil est quasi devant mon horizon, puis reprend la route pour rejoindre St Valery sur Somme, le village d'en face.
Je me dis que je devrais venir plus souvent ici, c'est vraiment dépaysant. "Ca change" comme disent les gens. L'architecture y est presque belge, en tout cas du nord : des maisons de briques colorées, des colombages quelques fois, des murs pas droits, ça c'est sûr !
Je suis derrière un camion transportant de la terre, je suis derrière une vieille voiture allemande, je suis derrière un tracteur, mais je m'en fous : je respire l'herbe coupée, je respire l'iode, je respire la merde de vache, et c'est bien. Dayénou.
Terrasse au soleil de la fin d'après-midi. Un Perrier, un double café serré, un repos bien mérité, ce soir j'ai réunion à 18h, je dois rentrer.
Amiens, A16, travaux à Sarcelles, route bloquée, circulation au pas pour rentrer dans Paris, je me dis que j'ai bien fait d'avoir loupé l'A16.
450 km dans l'après-midi, j'adore faire de la moto !