vendredi 26 novembre 2010

Ils en parlent !

Voici une liste de sites qui parlent de la Bellagio Aquila Nera :
Tout d'abord : Moto Guzzi France & Moto Guzzi Italie
Le Forum français de Moto Guzzi
En anglais avec des photos : motorcycle-desktop-wallpapers
Un essai sur Caradisiac
Un essai complet avec encore plus de photos : Le Repaire des Motards
A suivre...

Il conto ! Première révision.

Deux heures de main d'œuvre pour un montant de 118 € constitue l'essentiel des 214,50 € de la facture totale de la première révision, celle des 1000 km.
J'ai apporté une moto sale (une semaine de pluie) avec 1700 km au compteur, mais personne ne m'a rien dit ! Monsieur Y.E. Motori m'a facturé des trucs, ni connaissant rien en mécanique j'ai supposé que c'était bon, une confiance aveugle, mais sans mauvaise surprise puisque j'avais demandé au moment de l'achat combien coûtait les révisions tout au long de la vie de la moto.
Cette nuit, la Bellagio dort dans un garage, au chaud, alors que quelques flocons de neige commencent à tomber sur les pavés parisiens.
J'espère pouvoir aller en baie de somme le weekend prochain... Ou ailleurs !

mercredi 24 novembre 2010

Rodage, 1500 km.

Voici le temps de la première révision. 1500 km parcourus de Paris jusqu'au Sud-Ouest (Biscarosse plage) et retour ; des haltes autour de Poitiers puis Angoulême, quatre jours de moto (de Bellagio), de la pluie, du froid, de la circulation, de l'autoroute, de la nationale, de la départementale.
Le développement progressif du rodage est intéressant. Au début, pour un bon rodage, la moto ne doit pas monter dans les tours, ne possédant pas de compte tour dans l'appareillage de la machine, on doit changer les vitesses à l'oreille. On est dans ce cas, souvent, en sous-régime et on ne dépasse jamais les 130/140 en 6ème. Au fil des kilomètres, des virages, des situations de revêtement de sol, la machine s'ouvre, va de plus en plus loin, progressivement, dans les tours pour chercher la vitesse suivante, tant est si bien qu'à partir de 1300 km, on va avoir tendance à passer la 6ème en fin de course à 140km. Ce qui laisse supposer la puissance de l'engin, pour un custom, on est bluffé ! C'est un véritable petit roadster que l'on a entre ses cuisses, et qui n'a rien à envier aux autres engins tels les R1200R de BMW ou les Bandits 1200, ou même les GSX 1400 de chez Suzuki,... C'est la bonne surprise de ce rodage.
La tenue de route est impeccable. De légers doutes planaient dans mon esprit, puisqu'en ayant quitté le téléléver de BMW qui crée la direction parfaite, j'avais là, dans les mains, un guidon, un simple guidon. Mais l'architecture très équilibrée de la Bellagio en fait une machine stable, fidèle au toucher, simple d'utilisation. Les dépassements ne posent pas de problème, il est très agréable de se rabattre, et dans les courbes des départementales, elle s'exprime pleinement enchainant les virages avec la dextérité d'une danseuse étoile. Fluide, les vitesses se montent et se descendent comme en planant : aucune accroche, raclement de gorge du moteur, agacement lors des rétrogradages, rien. La Bellagio accepte d'être guidée telle une merveilleuse danseuse de Tango.

jeudi 18 novembre 2010

Premiers 150 km en Bellagio !

Les premiers kilomètres sont toujours frustrants puisque la machine n'est pas encore rodée, on peut seulement pré-sentir la potentialité de la puissance, de la maniabilité, le confort...
Le parcours de ces 150 km se sont essentiellement déroulés en ville avec une quarantaine de kilomètre de grandes routes (autoroutes, routes pour automobiles.)
Au guidon, la prise d'angle est confortable et agréable, la moto réagit bien, stable, équilibrée, elle peut enchainer les lacets et les courbes de bitume dans une danse souple et gracieuse. Par contre, chaque aspérité de la route, raccord de revêtement, trou, bosse nous fait dire que l'on chevauche un vrai tape-cul ! En position standard, l'amortisseur arrière est un peu raide !
Le moteur ronronne agréablement et ne marque pas d'à-coups comme avec certains flat twins germaniques lors des changements de rapports.
L'équipement électronique est ludique, deux "road-trip" pour calculer ses kilomètres, un chronomètre (sur ce type de machine, je me demande bien à quoi ça peut servir), une horloge, le calcul de la consommation moyenne, ponctuelle, le calcul de la vitesse moyenne effectuée, ainsi que la vitesse maximum atteinte.
Les "commodos" semblent un peu fragiles. En ce qui concerne les clignotants, la manette est un peu loin du pouce, mais peut-être est-ce moi qui ait des petits doigts !
Le talon de la chaussure gauche à tendance à toucher les pots d'échappement selon la position de conduite que l'on arbore, cela peut poser problème, pour la chaussure, et pour le pot !
Les premiers 150 km confirment mon choix pour cette moto, néanmoins le premier grand test sera demain avec un départ pour le sud-ouest. 1200 km minimum en quatre jours, nous verrons à ce moment là la fiabilité sur route, et par temps d'automne (pluie et froid), de la machine.

samedi 13 novembre 2010

BMW R850R

Avant cette bellagio, je roulais en BMW R850R dont voici quelques images que j'avais "volé" au site 2PMA !






J'adorais cette moto ! Nous avons fait plusieurs milliers de kilomètres ensemble...

vendredi 12 novembre 2010

1ères Vitesses.

Au sortir du garage Y.E. Motori je suis allé vers mon garage, situé dans le XXème arrondissement de Paris. Le concessionnaire, Eddy, ainsi que ses collaborateurs se sont montrés particulièrement sympathiques avant l'achat, dans leurs conseils, leur disponibilité, contrairement à ce que j'avais pu lire précédemment sur internet.
J'avais besoin de lire la notice ! Et oui, comme une machine à laver le linge ou un lave vaisselle, un moto a un mode d'emploi qui ne se limite pas à l'art du pilotage qui lui, hélas, ne s'append qu'avec les kilomètres et les copains motards. Donc, pause au garage, pizza rapide d'un main, notice de l'autre. Je découvre l'électronique embarquer dans une machine, puis m'équipe pour aller affronter le froid et la pluie sur ma Guzzi.
Je décide de partir faire un petit tour en direction du sud est parisien, quitter la ville, la banlieue afin de passer l'ensemble des rapports (vitesses) et ressentir la bête au plus près.

Le son, d'abord le son. Sourd, mais dans un large spectre tonal, légèrement rocailleux, chantant à chaque rotation, même légère de la poignée d'accélérateur. Pas de doute, la moto chante.
Viennent ensuite les premiers rond-points où l'on n'hésite un peu à prendre de l'angle, faut dire que le cocktail feuilles mortes et pluie ne sont pas propice au genou à terre. Néanmoins on sent l'aptitude, la puissance sous-jacente enveloppé d'une douceur incroyable, du molleton. La fluidité du passage entre chaque rapport me change de la BM, tout coule, et même en rodage, à allure modérée, tout est planant au dessus du ronron harmonieux du moteur.

La fusion opère, le corps-machine est en train de créer ses connections... Bientôt, elle et moi ne feront plus qu'un.

Je rentre au garage en envoyant un SMS à un copain motard : "Je suis surexcité comme un adolescent qui sait qu'il va faire l'amour pour la première fois : j'ai une nouvelle moto !" Je n'aurais aucun mal à m'endormir.

Deux photos...


Acquisition.

Le 10 novembre 2010, soit le 10/11/10, presque déjà un rythme, je fais l'acquisition d'une Bellagio Aquila Nera chez le concessionnaire Moto Guzzi d'à côté : Y.E. Motori.
Depuis des semaines je cherchais à remplacer ma R850R de chez BMW que je venais de perdre dans un accident stupide où un camion blindé de la Loomis m'avait couper la route. Avec l'argent de l'assurance, je pouvais me racheter un modèle identique chez 2PMA, le concessionnaire spécialiste des BMW d'occasion. Très bon vendeur, réparateur, restaurateur, amateur, et j'en passe, 2PMA propose des machines superbes à des prix très abordables, mais j'étais passé voir les Guzzi, au hasard, juste avant d'aller prendre le métro ! Et le regard de la bellagio m'a tout de suite plu, à ce point que j'allais comme certains visitent les sites pornographiques, tous les soirs, sur les sites spécialisés de moto pour lire les commentaires, les photos, les avis, les vidéos qui concernaient la Bellagio.
Deux images presque seulement disponible sur la toile. Quelques essais, sans plus. Mais juste assez de faisceau d'indices qui permettaient d'imaginer une machine exceptionnelle...
Il aura fallu attendre l'argent de l'assurance, un plan de financement du reste à payer, et... Le 10/11/10 à 18h30 j'enfourchai ma Bellagio sans jamais l'avoir essayé au préalable ! Une folie, une passion naissait.